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3ème dimanche du Temps Ordinaire - Prologue de Saint Luc |
1ère lecture : Le peuple de Dieu redécouvre la Parole (Ne 8, 1-4a.5-6.8-10)
Lecture
du livre de Néhémie
Quand arriva la fête du
septième mois, tout le peuple se rassembla comme un seul homme sur la place
située devant la Porte des eaux. On demanda au scribe Esdras d'apporter le
livre de la loi de Moïse, que le Seigneur avait donnée à Israël.
Alors le prêtre Esdras apporta la Loi en présence de l'assemblée, composée des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre. C'était le premier jour du septième mois.
Esdras, tourné vers la place de la Porte des eaux, fit la lecture dans le livre, depuis le lever du jour jusqu'à midi, en présence des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre : tout le peuple écoutait la lecture de la Loi.
Le scribe Esdras se tenait sur une tribune de bois, construite tout exprès.
Esdras ouvrit le livre ; tout le peuple le voyait, car il dominait l'assemblée. Quand il ouvrit le livre, tout le monde se mit debout.
Alors Esdras bénit le Seigneur, le Dieu très grand, et tout le peuple, levant les mains, répondit : « Amen ! Amen ! » Puis ils s'inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur, le visage contre terre.
Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu, puis les lévites traduisaient, donnaient le sens, et l'on pouvait comprendre.
Néhémie le gouverneur, Esdras qui était prêtre et scribe, et les lévites qui donnaient les explications, dirent à tout le peuple : « Ce jour est consacré au Seigneur votre Dieu ! Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! » Car ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi.
Esdras leur dit encore : « Allez, mangez des viandes savoureuses, buvez des boissons aromatisées, et envoyez une part à celui qui n'a rien de prêt. Car ce jour est consacré à notre Dieu ! Ne vous affligez pas : la joie du Seigneur est votre rempart ! »
Alors le prêtre Esdras apporta la Loi en présence de l'assemblée, composée des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre. C'était le premier jour du septième mois.
Esdras, tourné vers la place de la Porte des eaux, fit la lecture dans le livre, depuis le lever du jour jusqu'à midi, en présence des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre : tout le peuple écoutait la lecture de la Loi.
Le scribe Esdras se tenait sur une tribune de bois, construite tout exprès.
Esdras ouvrit le livre ; tout le peuple le voyait, car il dominait l'assemblée. Quand il ouvrit le livre, tout le monde se mit debout.
Alors Esdras bénit le Seigneur, le Dieu très grand, et tout le peuple, levant les mains, répondit : « Amen ! Amen ! » Puis ils s'inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur, le visage contre terre.
Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu, puis les lévites traduisaient, donnaient le sens, et l'on pouvait comprendre.
Néhémie le gouverneur, Esdras qui était prêtre et scribe, et les lévites qui donnaient les explications, dirent à tout le peuple : « Ce jour est consacré au Seigneur votre Dieu ! Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! » Car ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi.
Esdras leur dit encore : « Allez, mangez des viandes savoureuses, buvez des boissons aromatisées, et envoyez une part à celui qui n'a rien de prêt. Car ce jour est consacré à notre Dieu ! Ne vous affligez pas : la joie du Seigneur est votre rempart ! »
2ème lecture : Diversité
des membres dans l'unité du corps du Christ (1Co 12, 12-30 (lecture brève : 12,
12-14.27))
Lecture
de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens
Frères,
Prenons une comparaison : notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ.
Tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés dans l'unique Esprit pour former un seul corps. Tous nous avons été désaltérés par l'unique Esprit.
Le corps humain se compose de plusieurs membres, et non pas d'un seul.
[ Le pied aura beau dire : « Je ne suis pas la main, donc je ne fais pas partie du corps », il fait toujours partie du corps.
L'oreille aura beau dire : « Je ne suis pas l'œil, donc je ne fais pas partie du corps », elle fait toujours partie du corps.
Si, dans le corps, il n'y avait que les yeux, comment pourrait-on entendre ? S'il n'y avait que les oreilles, comment pourrait-on sentir les odeurs ?
Mais, dans le corps, Dieu a disposé les différents membres comme il l'a voulu.
S'il n'y en avait qu'un seul, comment cela ferait-il un corps ?
Il y a donc à la fois plusieurs membres, et un seul corps.
L'œil ne peut pas dire à la main : « Je n'ai pas besoin de toi » ; la tête ne peut pas dire aux pieds : « Je n'ai pas besoin de vous ».
Bien plus, les parties du corps qui paraissent les plus délicates sont indispensables.
Et celles qui passent pour moins respectables, c'est elles que nous traitons avec plus de respect ; celles qui sont moins décentes, nous les traitons plus décemment ;
pour celles qui sont décentes, ce n'est pas nécessaire. Dieu a organisé le corps de telle façon qu'on porte plus de respect à ce qui en est le plus dépourvu :
il a voulu qu'il n'y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres.
Si un membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l'honneur, tous partagent sa joie. ]
Or, vous êtes le corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps.
[ Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l'Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui sont chargés d'enseigner, puis ceux qui font des miracles, ceux qui ont le don de guérir, ceux qui ont la charge d'assister leurs frères ou de les guider, ceux qui disent des paroles mystérieuses.
Tout le monde évidemment n'est pas apôtre, tout le monde n'est pas prophète, ni chargé d'enseigner ; tout le monde n'a pas à faire des miracles,
à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter. ]
Prenons une comparaison : notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ.
Tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés dans l'unique Esprit pour former un seul corps. Tous nous avons été désaltérés par l'unique Esprit.
Le corps humain se compose de plusieurs membres, et non pas d'un seul.
[ Le pied aura beau dire : « Je ne suis pas la main, donc je ne fais pas partie du corps », il fait toujours partie du corps.
L'oreille aura beau dire : « Je ne suis pas l'œil, donc je ne fais pas partie du corps », elle fait toujours partie du corps.
Si, dans le corps, il n'y avait que les yeux, comment pourrait-on entendre ? S'il n'y avait que les oreilles, comment pourrait-on sentir les odeurs ?
Mais, dans le corps, Dieu a disposé les différents membres comme il l'a voulu.
S'il n'y en avait qu'un seul, comment cela ferait-il un corps ?
Il y a donc à la fois plusieurs membres, et un seul corps.
L'œil ne peut pas dire à la main : « Je n'ai pas besoin de toi » ; la tête ne peut pas dire aux pieds : « Je n'ai pas besoin de vous ».
Bien plus, les parties du corps qui paraissent les plus délicates sont indispensables.
Et celles qui passent pour moins respectables, c'est elles que nous traitons avec plus de respect ; celles qui sont moins décentes, nous les traitons plus décemment ;
pour celles qui sont décentes, ce n'est pas nécessaire. Dieu a organisé le corps de telle façon qu'on porte plus de respect à ce qui en est le plus dépourvu :
il a voulu qu'il n'y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres.
Si un membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l'honneur, tous partagent sa joie. ]
Or, vous êtes le corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps.
[ Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l'Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui sont chargés d'enseigner, puis ceux qui font des miracles, ceux qui ont le don de guérir, ceux qui ont la charge d'assister leurs frères ou de les guider, ceux qui disent des paroles mystérieuses.
Tout le monde évidemment n'est pas apôtre, tout le monde n'est pas prophète, ni chargé d'enseigner ; tout le monde n'a pas à faire des miracles,
à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter. ]
Evangile : Prologue de
Saint Luc — « Aujourd'hui, s'accomplit la Parole » (Lc 1, 1-4; 4, 14-21)
Alléluia. Alléluia.
Le Seigneur a envoyé Jésus, son Sauveur,
porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres.
porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres.
Alléluia. (cf. Lc 4, 18)
Commencement
de l'Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Plusieurs ont entrepris de
composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, tels que
nous les ont transmis ceux qui, dès le début, furent les témoins oculaires et
sont devenus les serviteurs de la Parole.
C'est pourquoi j'ai décidé, moi aussi, après m'être informé soigneusement de tout depuis les origines, d'en écrire pour toi, cher Théophile, un exposé suivi, afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as reçus.
Lorsque Jésus, avec la puissance de l'Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans les synagogues des Juifs, et tout le monde faisait son éloge. Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l'habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »
C'est pourquoi j'ai décidé, moi aussi, après m'être informé soigneusement de tout depuis les origines, d'en écrire pour toi, cher Théophile, un exposé suivi, afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as reçus.
Lorsque Jésus, avec la puissance de l'Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans les synagogues des Juifs, et tout le monde faisait son éloge. Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l'habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »
Les
textes d’aujourd’hui nous interpellent, sur l’importance de la Parole de Dieu dans
la vie de chaque chrétien.
C’est
ce qui apparaît tout d’abord dans la première lecture tirée du livre de Néhémie.
Nous
sommes vers l’an 400 avant Jésus Christ… autant dire très près de sa naissance,
si on compare à Moïse qui est mort environ 1200 ans avant Jésus Christ.
Moïse
avait annoncé la terre promise et c’est ce même Moïse qui avait reçue la Parole
de Dieu et l’avait transmise à son peuple.
Dans
le livre de Néhémie, tout cela est bien loin… Tout est effondré…
La
terre promise si chèrement conquise est passée sous tutelle étrangère, le
temple de Dieu a été détruit et les nations voisines sont devenues si
puissantes qu’on se demande comment cela va finir…
Le
peuple se demande donc ce qu’il va devenir et se souvient avec nostalgie des
jours ou il était un peuple glorieux en pleine expansion.
Nous
sommes environ 2500 plus tard et il peut nous sembler, à nous chrétiens, que
rien n’a changé…
Nous
pourrions nous demander où est l’époque bénie où nos églises étaient pleines… l’époque
où il y avait parfois plusieurs prêtres pour un seul clocher… l’époque où, si
je puis dire, tout le monde était chrétien…
Ah,
la belle époque…
Et
tout comme le peuple du livre de Néhémie, il nous arrive sans doute de nous
souvenir avec nostalgie de ces jours où les choses nous semblaient plus simples
et même plus prometteuses…
Et
la comparaison ne s’arrête pas là…
Le
texte de Néhémie nous dit que les Lévites traduisaient ce que lisait Esdras et
donnaient le sens de la Parole de Dieu…
Il
faut dire qu’après le long exil de Babylone – cinquante longues années - ,
beaucoup ne connaissaient plus cette parole... Beaucoup ne connaissent même
plus l’Hébreux dans lequel est écrite cette Parole.
Sommes-nous
si différents ?
Certes
nous n’avons pas connu l’exil…
S’agissant
de notre époque, il s’agit sans doute d’avantage d’un abandon du à la volonté d’une
créature de se séparer de son créateur, jetant au passage aux orties tout ce
que le créateur lui avait laissé de bien et de bon… La Bible… Les commandements…
la Messe et tout le reste.
Et
de fait, la Parole de Dieu est inconnue à nombre d’entre nous…
Elle
l’est même bien souvent pour ceux qui continuent à se dire chrétiens mais qui n’ont
plus ni la pratique de la Messe et de la Sainte Eucharistie ni même celle de la
Parole de Dieu.
Ces
mots semblent sans doute tomber comme un jugement et pourtant dans mon esprit
il n’en est rien… C’est un constat… Un constat qui me permet, tout comme le
fait Néhémie de nous aider à nous tourner vers l’avenir plutôt que de nous
lamenter sur le passé…
Car
dans le texte qui nous est proposé, on nous dit également, on nous dit surtout,
on nous le répète même, qu’une « assemblée,
composée des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre »
se pressait pour écouter cette Parole et les explications des Lévites…
Ces
gens, exilés, démoralisés, affaiblis, ont besoin de donner un sens à leur vie
et ce sens c’est la Parole de Dieu qui le leur donne…
La
encore le parallèle est facile à faire…
Que
ce soit en nous parlant du désœuvrement des jeunes, les guerres et la violence
qui sévissent un peu partout dans le monde et même à nos portes, les médias
nous disent chaque jour d’avantage à quel point les hommes et les femmes de
notre temps ont eux aussi besoin de trouver un sens à leur vie.
Le
texte de Néhémie est là pour nous dire que c’est dans l’Evangile que nous
pouvons trouver ce sens…
Lire,
écouter, partager, la Parole de Dieu est absolument essentiel.
En
elle, c’est Dieu qui nous parle… une fois de plus, c’est lui qui vient à nous,
c’est lui qui dans ces textes donnés aux hommes, vient nous dire combien il
nous aime et combien il nous veut heureux.
Si
nous prenons le temps de la lire régulièrement, c’est une Parole qui peut nous
bouleverser, une parole qui bien souvent nous révèle à nous même tels que nous
sommes en nous faisant toucher du doigt nos qualités mais également nos limites…
C’est
une rencontre avec le Seigneur et cette rencontre est source de joie.
Lire
la Parole de dieu, c’est conforter l’espoir que l’on a en soi ou retrouver
celui que l’on a peut-être perdu.
C’est
pour cette raison que dans le texte, Esdras invite les gens à faire la fête…
Malgré
toutes les déceptions endurées, le peuple découvre dans la Parole le fait que
Dieu continue à l’aimer…
Dans
le monde qui nous entoure et qui va plus vite chaque jour ; combien sommes
nous encore à lire La Parole de Dieu une fois par jour, une fois par semaine ou
même une fois par mois.
Très
souvent ne nous contentons nous pas de l’entendre à la messe le samedi/dimanche ?
Et
je dis bien l’entendre et non pas l’écouter… c'est-à-dire entendre quelqu’un
qui lit mais qui lit quoi ?
Ne
nous arrive t’il pas souvent, quand arrive l’homélie, de déjà ne plus nous
souvenir de ce qu’était le texte de la première lecture ?
Quel
sens peut alors donner à notre vie quotidienne une parole à peine entendu une
fois par semaine ?
De
la même façon que cela nous est dit dans le texte de la première lecture,
comment pouvons nous garder l’espoir en demain si nous ne nous approvisionnons
pas de sens à la source qu’est la Parole de Dieu ?
Même
dans une vie très remplie, de parents, de professionnel et même de retraités,
il est toujours possible de trouver quelques minutes chaque jour, quelques
dizaines de minutes chaque semaine pour lire, méditer et s’enrichir de La
Parole de Dieu.
Dans
l’Evangile de ce dimanche, Jésus entre dans la synagogue et se lève pour faire
la lecture.
Il
lit un passage on ne peut mieux choisi : « L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par
l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne
Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux
aveugles qu'ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération,
annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur. »
Depuis
Noël nous le savons : C’est lui la Parole vivante de Dieu…
Il
est venu annoncer une bonne nouvelle qui ne s’adresse pas qu’à une élite mais à
tous les hommes… Riches ou pauvres… Vertueux ou pécheurs…
Les
pauvres dont il parle sont ceux qui bien sur ne possèdent rien, mais également
ceux qui se sentent pauvres parce qu’ils n’existent pas aux yeux des autres,
parce qu’ils ne sont pas ceci ou cela…
Les
prisonniers, ce sont avant tous ceux qui ne savent plus comment se sortir d’une
situation dans laquelle ils se sentent tellement malheureux…
Les
aveugles, ce sont ceux qui n’ont les yeux rivés que sur leurs propres
difficultés et qui ne regardent pas les autres…
Les
opprimés sont ceux qui souffrent du regard ou du comportement des autres…
A
chacun d’entre eux et à chacun d’entre nous Jésus est celui qui apporte la
bonne nouvelle de l’Evangile.
Vous
le voyez, les lectures d’aujourd’hui nous invitent à remettre La Parole de Dieu
au centre de nos vies.
Partout,
des familles, des amis, des groupes de chrétiens retrouvent ce goût de la
lecture et du partage de la Parole de Dieu…
Et
nous ? Le faisons-nous ?
Si
ce n’est pas le cas, qu’attendons pour mettre cette saine lecture au cœur de
notre quotidien ?
Nous
sommes encore en janvier et il n’est pas trop tard pour prendre de bonnes
résolutions…
Nous
sommes au troisième dimanche du temps ordinaire…
Ce
temps qui, comme j’ai déjà eu maintes occasions de le rappeler, est l’occasion
pour chaque chrétien de revisiter les fondements de sa foi…
Alors
laissons-nous interpeler chaque jour par ce cadeau splendide que Dieu lui-même
nous a laissé…
Laissons
nous interpeler jour après jour par une Parole qui donne sens à notre vie…
Redécouvrons
chaque jour ces textes que bien souvent nous ne connaissons pas ou que nous
avons oubliés… Puisons sans limite à la source que Dieu nous offre…
10
minutes par jour… par exemple avant de nous avachir devant la télévision…
10
minutes par jour… avant de démarrer la journée ou pour la terminer…
10
minutes par jour… C’est tout ce qu’il faut pour conserver ou retrouver un sens
à notre vie.
Amen.