dimanche 29 mai 2011

2011-05-29 - A - Je ne vous laisserai pas orphelins - Jean - 14 - 15 à 21.docx

Evangile de Jésus Christ selon Saint Jean 14, 15-21

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Si vous m'aimez,
Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous :

C'est l'Esprit de vérité. Le monde est incapable de le recevoir, parce qu'il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure auprès de vous, et qu'il est en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.

D'ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi.
En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous.
Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c'est celui-là qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père ; moi aussi je l'aimerai, et je me manifesterai à lui. »

Voici un texte d’Evangile qui n’est pas aussi évident que bon nombre de textes que nous entendons tout au long de l’année liturgique.

Il est cependant dans la droite ligne du texte de la semaine dernière…

Il l’est d’ailleurs ne fut-ce que par le fait qu’il s’agit du même évangéliste ; Nous sommes dans le même chapitre, quelques versets plus loin.

La semaine dernière, Jésus nous disait « Je suis le chemin, la vérité et la vie ».

Il nous invitait à agir comme lui, à aimer comme lui… Il nous promettait d’ailleurs que si nous agissions ainsi nous allions réaliser de grandes et belles choses, de plus belles choses que lui encore, puisque lui, il allait rejoindre le Père.

Cette semaine Jésus rajoute : « Je prierai le Père, et il vous donnera l’ESPRIT DE VERITE ».

C’est Esprit de vérité, c’est celui que nous avons reçu le jour de notre baptême… celui que nous avons reçu au jour de notre confirmation… C’est l’Esprit Saint que le Père nous donne pour éclairer nos vies à la lumière de LA vérité !

Mais dans ce monde qui est le nôtre, 20 siècles après Jésus, quelle est cette vérité ? Comment nous y retrouver sur ce qui est LA vérité dans un monde autant soumis à l’influence des médias ?

Et les idées que ces médias véhiculent, ne nous aident pas forcément à nous y retrouver…

D’un côté, nous sommes sensibles au mensonge, à l’hypocrisie, à tout ce qui sonne faux… On n’a jamais autant parlé du fait de se réaliser soi-même, de parler vrai, de ne plus masquer ses pensées, ses modes de vies ou ses émotions…

On ne nous parle sans cesse du « Bio » et il ne se passe pas un jour sans qu’on nous cite telle ou telle expérience vécue par une communauté dans le domaine.

Et de l’autre côté et dans le même temps, les mêmes médias nous abreuvent, avec le mensonge organisé qui nous entoure…

Le mensonge de la publicité… « Si vous vous suivez tel régime, vous perdrez tel poids », une publicité dans laquelle on se garde bien de vous parler des effets néfastes à long terme de ce genre de régime sur notre organisme… si tenté d’ailleurs que le régime fonctionne…

Les mensonges de la politique aussi… Combien d’entre nous n’ont pas été déçus par les promesses non tenues d’un homme ou d’une femme que nous avions pourtant contribué à faire élire… Et dans le domaine c’est à croire que plus gros sont les mensonges et plus nous votons pour eux…

Je passe également sur les mensonges des informations qui vont bientôt être capables de nous donner des détails avant que les faits se produisent, tellement les médias sont à la recherche d’audience…

Je passe rapidement sur les scandales financiers que là encore, les médias nous font découvrir chaque jour.

Il y a vraiment de quoi être perdu… et perdus nous la somme….

Prenons un exemple d’actualité…

L’affaire d’un homme politique très en vogue qui, d’après les médias, était presque notre prochain président ;

Un homme très en vue, qui présidait aux avenirs financiers de la planète et en particulier à l’avenir financier de pays qui en ont le plus besoin…

Et du jour au lendemain voilà que cet homme, que beaucoup voyaient comme le sauveur d’au moins une partie de l’humanité, et bien voilà que cet homme est à présent complètement décrié par les mêmes médias qui 24 heures tôt l’adulaient presque…

Et de journal TV en journal TV, de discussion en discussion, nous voilà les uns et les autres, entrain de prendre position… Les uns pour et les autres contre…

Et dans tout cela, où est la vérité ?

Où est donc cet esprit de vérité dont nous parle l’Evangile de ce jour ?

Et Jésus de nous donner la réponse : « Je suis la vérité ! »

Il nous montre le vrai visage de Dieu, un Dieu qui est Père et qui aime tous ses enfants…

Pourquoi nous évertuons nous alors à juger les autres quand les médias nous en parlent ?

Souvenez-vous de la parabole du Fils prodigue…

Son Père n’a-t-il pas fait tuer le veau gras quand son Fils est revenu vers lui ?

Il ne nous appartient pas de juger les autres, mais plutôt de les aider chaque fois que nous le pouvons ou au moins de les confier au Père.

Lui seul sait si un homme est réellement pécheur ; et Lui seul sait si ce pécheur ne sera pas demain un homme juste…

Nous sommes pécheurs nous aussi…

Et quand notre entourage découvre notre péché il peut le faire de deux façons…

Soit en nous enfonçant et en nous montrant du doigt, en nous accusant aux yeux de tous…

Soit en nous donnant son pardon, je n’ai pas dit son oubli, j’ai dit son pardon et en nous aidant à nous relever…

Et que croyez vous qui permette le plus de se relever et de suivre Dieu ? L’accusation ou le pardon ?

« Je suis la Vérité » nous dit Jésus…

Tout au long de sa vie il a pardonné à ses contemporains…

Tout au long de sa vie il a fait ce choix de donner à l’autre la possibilité de se relever, de faire tout ce qu’il pouvait pour se racheter et de reprendre le chemin vers Dieu…

Souvenez-vous encore de Zachée… Ce collecteur d’impôts indélicat…

En l’interpelant et en venant chez lui, Jésus le pardonne…

Zachée s’engage alors à rendre à ceux qu’il a volé et à ne plus rien percevoir de plus que ce que les Romains lui demandaient.

Après le pardon de Jésus c’est le souffle de l’Esprit qui est passé sur cet homme et cet homme l’a reçu, l’a accepté !

Et bien nous sommes invités à faire de même nous aussi…

La vérité de l’esprit c’est cette vérité…

Elle nous aide à pardonner comme nous souhaiterions nous aussi être pardonnés…

Tout à l’heure nous allons le dire : « Pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons aussi »…

Si nous voulons la vérité dans nos vies, si nous acceptons que l’Esprit de vérité souffle en nous, alors en ce dimanche nous prononcerons ces paroles avec d’avantage d’attention que d’habitude en demandant au Seigneur de nous aider à les mettre réellement en pratique dans tous les instants de nos vies ; Avec nos conjoints, avec nos enfants, nos amis, toutes celles et tous ceux vers qui Dieu nous envoie chaque jour.

Amen.

dimanche 22 mai 2011

2011-05-22 - A - Personne ne va vers le Père sans passer par moi - Jean - 14 - 1 à 12

Evangile de Jésus Christ selon Saint Jean 14, 1-12

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.

Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ?

Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi.
Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin. »

Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? »

Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu. »

Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »

Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père.

Comment peux-tu dire : 'Montre-nous le Père' ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais c'est le Père qui demeure en moi, et qui accomplit ses propres œuvres.

Croyez ce que je vous dis : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne croyez pas ma parole, croyez au moins à cause des œuvres.

Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi. Il en accomplira même de plus grandes, puisque je pars vers le Père.

Je suis vraiment très heureux de vous voir tous réunis autour de ces jeunes qui vont aujourd’hui faire LEUR profession de foi…

C’est quelque chose qu’ils préparent depuis bien longtemps, depuis le jour où vous Parents, Grands-parents, Parrains et Marraines, vous les avez fait baptiser.

Ce jour là, c’est vous qui avez décidé pour eux ; C’est vous qui vous êtes engagés pour eux, [et même si vous ne le perceviez pas totalement c’était bien un engagement que vous preniez.]

Petit à petit ils ont cheminé et maintenant qu’ils ont « l’âge de raison » comme on dit, ce sont eux qui vont s’engager…

Mais alors justement : à quoi vont-ils s’engager ?

Et bien c’est ce que je me propose de vous faire découvrir aujourd’hui…

Je disais tout à l’heure que j’étais très heureux de vous voir réunis autour de ces jeunes qui vont s’engager, et je vous assure que c’est vrai et que je le suis réellement…

C’est d’autant plus vrai que je ne suis pas habitué à vous voir dans nos églises…

Et là vous vous dites : « Et ben il commence bien celui-là… Il nous attaque d’entrée parce qu’on ne vient pas à la messe tous les dimanches… Non mais pour qui il se prend… »

Rassurez-vous, je ne suis pas là pour faire la morale à qui que ce soit et ce n’est pas du tout le sens de mes propos…

Si je vous dis cela, c’est parce dès la première rencontre c’est un sujet nous avons abordé avec vos enfants.

[Nous les avons invités à s’exprimer librement et à nous dire pourquoi ils étaient là…]

Avec eux nous avons fait le constat que la messe et nos rencontres, n’étaient pas vraiment ce qui les passionnait le plus et que pour certains, le fait de se trouver là relevait plus de la tradition familiale, d’un chemin à suivre, d’un carnet sur lequel il fallait avoir tous ses tampons « Baptême, petite communion, grande communion, etc… que d’une réelle volonté de s’engager à la suite du Christ !

[Si je vous dis tout cela, ce n’est pas pour faire avec vous le constat triste et dépité de nos églises qui se vident !]

Si je vous dis cela c’est parce que je veux vous faire entendre le fait que nous savons, nous COMPRENONS, même que nous sommes bien moins attractifs que les consoles, les ordinateurs, les lecteurs MP3 ou tous les jeux de vos enfants.

Le monde est ainsi fait que les distractions qui nous entourent, depuis l’arrivée de la télévision jusqu’à l’internet en passant par les consoles de tous types, ont contribué à ce que les gens se désintéressent du message chrétien et de la pratique religieuse.

Et pour autant, même si c’est le mot que j’ai utilisé, je ne pense pas que sous soyons sur le registre de l’ATTRACTIVITE !

Ce n’est pas parce qu’on mettra de la musique moderne dans nos églises, qu’on reverra la liturgie de fond en comble, qu’on permettra aux gens de danser [ou parce que je m’habillerai en pingouin] qu’il y aurait plus de monde dans nos églises… [encore que si je m’habillais en pingouin ca ferait peut-être venir les gens une fois ou deux…]

Le message d’Amour du Christ n’est pas une affaire de mode…

Il y a 2000 ans un homme nommé Jésus est mort sur une croix, c’est un fait historique et qui est incontestable.

Ce qui fait notre particularité de chrétiens, ce qui est le fondement de notre fois, c’est que nous croyons que cet homme était le Fils de Dieu, qu’il est venu dans notre monde pour nous sauver, qu’il est mort et qu’il est ressuscité.

Toute la difficulté pour les animateurs qui ont entourés vos enfants résidait dans le fait de leur faire percevoir ce message fondamental, sans pour autant le dénaturer en cherchant à le rendre attractif au sens des distractions de notre monde.

[Alors, avec vos enfants, et comme ils l’ont fait depuis qu’ils sont au caté, nous avons une nouvelle fois relu les passages les plus importantes de la vie de Jésus non en leur faisant un cours magistral comme au collège mais en faisant appel à leur intelligence… En leur demandant de s’exprimer sur ce qu’ils y voyaient pour eux, des jeunes du 21° siècle… ]

Ensemble nous avons revisité l’Avent, Noël, le Carême et enfin Pâques…

Et à chaque fois nous avons fait notre maximum pour leur faire percevoir à quel point ce que vivaient les gens à l’époque de Jésus était encore d’actualité dans leur vie d’aujourd’hui.

Et je peux vous assurer que du haut de leur douzaine d’années ils nous ont beaucoup étonnés…

Alors que nous avions fait avec eux le constat d’une génération très attachée à l’attractivité des choses, nous avons découverts des jeunes en réelle recherche d’un sens à donner à leur vie…

[Alors je vous l’accorde, parfois tout ne s’est pas passé de façon aussi idyllique et j’avoue qu’il m’est sans doute plus qu’à mon tour, arrivé de me foutre en rogne sur tel ou tel point de discipline que je ne voulais pas laisser passer… Il y en a qui connaissent très bien les coins de notre salle paroissiale pour y avoir passé de longues minutes…]

Et je peux vous assurer que le bilan est très positif !

La retraite s’est globalement bien passée au regard d’une année parfois « un peu » mouvementée.

Vraiment, vos enfants nous ont beaucoup étonnés…

Ils connaissent souvent très bien les principaux récits de la Bible, ils connaissent même beaucoup de choses sur la liturgie par exemple.

[Si vous les interrogez sur les couleurs de la liturgie, les principaux moments de la messe, la façon d’entrer dans une église de se signer, et bien d’autres choses encore, je pense qu’ils pourraient bien vous étonner et même, j’en suis sur, vous apprendre certaines choses…]

Mais l’engagement qu’ils vont prendre aujourd’hui n’est pas seulement relatif à toutes ces CHOSES qu’ils ont apprises !

Aujourd’hui ils vont faire FROFESSION de FOI !

Ils vont professer, c'est-à-dire qu’ils vont dire eux-mêmes qu’ils croient et en quoi ils croient !

Et même s’ils savent beaucoup de choses, ce n’est pas en ces CHOSES qu’ils vont dire qu’ils croient…

J’en reviens donc à ma question de départ : A quoi vont-ils s’engager ?

Tout à l’heure, par trois fois, ils vont répondre « Oui, Nous croyons » à la question « Croyez-vous »

Ils vont dire qu’ils croient en Dieu le Père tout puissant qui aime tous les hommes

Ils vont dire qu’ils croient en Jésus Christ qui est mort pour nous

Ils vont dire qu’ils croient en l’Esprit Saint que Dieu nous envoie pour créer un monde plus fraternel.

Rien de tangible dans tout cela me direz-vous… Rien que l’on puisse toucher… Rien que l’on puisse ne fut-ce que voir de nos propres yeux…

Tout se passe maintenant dans leur cœur et dans leur esprit !

Petit à petit, ces dernières années, avec vous ou avec leurs catéchistes, ils ont appris à connaître Dieu sur le plan « pratique » si j’ose dire…

L’histoire de Jésus, ce que racontent les Evangélistes sur ce qu’il a fait, comment se passe une Eucharistie, les différentes prières, etc… Sont autant de «CHOSES » qu’ils ont appris, un peu comme on apprend l’histoire, le français ou les mathématiques quand on avance de classe en classe à l’école.

Mais maintenant, ils vont quitter cette école là…

Avec leur douze ans et leur capacité à penser par eux-mêmes, ils ont commencé à réfléchir et ils vont dire qu’ils croient que Dieu qui est plus que toutes ces choses… Que Dieu c’est réellement celui que l’on ne voit pas mais qui nous aime et qui veut notre bonheur, qui veut leur bonheur.

[Alors c’est vrai le monde ne tourne pas toujours rond et les médias sont là pour nous le montrer chaque jour, mais vos enfants, vont dire qu’ils croient dans la possibilité, en se mettant à la suite du Christ, de faire en sorte que ce monde devienne meilleur.]

Ce n’est pas une tâche facile, mais c’est le challenge que relèvent tous les chrétiens…

« Montre-nous le Père » disait Philippe au Seigneur dans l’Evangile d’aujourd’hui… Et Jésus de lui répondre « Je suis le Père et le Père est en moi… Celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi », sous entendu, celui qui croit en moi et qui aimera les autres comme je les ai aimés, celui là sera heureux et rendra les gens et le monde dans lequel il vit plus heureux chaque jour.

[C’est quelque chose que même quand on a 47 ans on a encore du mal à percevoir… et ce n’est pas parce qu’on est diacre ou prêtre qu’on ne connaît pas des moments de découragements où la présence de Dieu dans notre vie n’était pas plus difficile à percevoir… ]

Et c’est sur, ce chemin va prendre du temps pour eux aussi… Mais il est important qu’ils le poursuivent…

Il y a quelques semaines ils ont vécu leur retraite de profession de foi ; Mais il ne faut pas confondre retraite de profession de foi et retraite de la foi.

Ce n’est pas parce qu’ils ont le tampon profession de foi sur leur carnet que tout est terminé !

Quand vous avez une graine et que vous voulez qu’elle devienne une belle fleur, il n’y a pas de secret, il faut la planter, l’arroser régulièrement et lui prodiguer vos meilleurs soins.

Si vous la délaissez, si vous l’arroser avec de la bière ou du coca plutôt que de l’eau, elle mourra et ne donnera jamais une belle fleur.

Il en va de même de la foi de vos enfants… Elle peut grandir, elle peut les rendre vraiment très heureux [et c’est très bien car le bonheur c’est bien ce que vous voulez pour vos enfants]. C’est cette graine de la foi que vous avez plantée et que vous avez commencé à faire grandir en les faisant baptiser et en les inscrivant au caté… C’est cette même graine que nous catéchistes et animateurs vous avons aidés à faire grandir en les accompagnants ces dernières années…

Mais pour qu’elle donne une belle fleur, pour qu’elle rende vos enfants pleinement heureux, il faut continuer à l’arroser et à lui prodiguer vos meilleurs soins…

La lecture de la Parole de Dieu est pour cela bien plus prometteuse que la Playstation ou la Xbox…

C’est vrai, lire la Bible ce n’est pas facile, mais c’est essentiel pour comprendre le message de Dieu et comment il peut-être perçu dans notre vie…

Vous le savez aussi bien que moi, quand on lit un livre pour la seconde fois, on découvre des détails, des subtilités qu’on n’avait pas vues la première fois…

Il en va un peu de même pour la Bible… Elle ne se dévoile qu’à celui ou celle qui veut bien la lire et la relire en cherchant à chaque fois à y découvrir vraiment le sens.

Et il y a aussi la pratique de l’Eucharistie…

Et là encore, c’est vrai que le dimanche matin, après une semaine bien remplie, il est plus facile de faire la grasse matinée et de flemmarder que de se lever pour aller à la messe…

Mais cette dernière permet aussi de venir se ressources… Y retrouver d’autres chrétiens qui comme nous ont une semaine bien chargée, avec ses joies et ses peines, et de pouvoir ensemble remettre tout cela au Seigneur, de faire le plein de son amour et de repartir dans le monde…

Le texte de ce matin, même si il paraît difficile au premier abord, était cependant, me semble t’il bien adapté aux circonstances.

Il ne faisait que nous dire que suivre le Christ rend heureux et c’est ce matin ce que chacune des personnes qui ont accompagnés vos enfants ces dernières années souhaitent à vos enfants, alors pourquoi pas vous ?

Amen.

dimanche 15 mai 2011

2011-05-15 - A - Jésus est le bon pasteur et la porte des brebis - Jean - 10 - 1 à 10

Evangile de Jésus Christ selon Saint Jean 10, 1-10

Jésus parlait ainsi aux pharisiens : " Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur, le berger des brebis.

Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir.

Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix.

Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s'enfuiront loin de lui, car elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus. »

Jésus employa cette parabole en s'adressant aux pharisiens, mais ils ne comprirent pas ce qu'il voulait leur dire.
C'est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte des brebis.
Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage.

Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance.

Les bergers sont des personnages omniprésents dans la Bible.

Ils étaient présents au moment de la naissance de Jésus. Ils ont été les premiers à lui « rendre visite » comme on dirait aujourd’hui… Ils furent en réalité les premiers à venir se prosterner et donc à reconnaître en cet enfant le roi du monde.

Bien qu’ils soient régulièrement cités dans la Bible, ils ne sont cependant pas toujours très bien considérés par leurs contemporains… Ce sont des gens simples, qui répètent des gestes faits et refaits par leurs parents depuis des générations… Mais c’est justement parce que ce sont des gens simples, des petits, que Dieu a choisi de faire naître son Fils au milieu d’eux.

Ces gens simples font partie du paysage quotidien des campagnes de Palestine. Ce sont eux qui, le soir venu, quand les dangers se font plus présents, rassemblent leurs troupeaux pour les mettre à l’abri.

Et quand le jour revient, ce sont également eux qui viennent rechercher leurs troupeaux pour les emmener vers les pâturages.

Ce que je viens de vous décrire vous rappelle peut-être un psaume que nous prenons de temps en temps, le Psaume 22 qui nous dit « Le Seigneur est mon berger ; sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer ; il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre. »

L’histoire des « simples » bergers, ce psaume que je viens de vous citer, sont deux moyens de nous rappeler que Dieu est ce berger qui conduit son peuple et prend soin de lui.

Et ces gens simples dont je n’arrête pas de parler depuis le début, sont ici l’objet de la parabole qu’emploie Jésus pour faire comprendre aux Pharisiens comment entrer dans le royaume de Dieu.

Les chrétiens sont dont le troupeau de Dieu… Mais attention, il ne faut pas se tromper sur le sens à donner au mot troupeau.

Ce n’est surtout pas une masse anonyme et uniforme, un collectif sans personnalité qui agirait sans réfléchir en obéissant bêtement.

Nous sommes donc plutôt un peuple qu’un troupeau et Dieu connaît chacun d’entre nous pas notre nom.

Nous faisons tous partie de la grande famille des croyants mais il y a de la place pour chacun d’entre nous en tant qu’individu, dans le cœur de Dieu.

Que nous ayons bon ou mauvais caractère, avec nos qualités et nos défauts, Dieu ne demande qu’à nous aimer. C’est ce que Jésus annonçait aux gens qui l’entouraient mais c’est également ce que nous dit cet Evangile, à nous les femmes et les hommes du 21° siècle.

Qui dit berger dit bergerie… et dans l’Evangile Jésus se présente comme la porte de cette bergerie, et cette bergerie, vous l’aurez compris, c’est le royaume de Dieu.

Jésus nous dit donc qu’il est la porte du royaume de Dieu.

Et ce n’est pas parce que Jésus est la porte qu’il s’agit d’une porte fermée… Au contraire…

Cette porte est un passage ouvert à l’humanité toute entière. Il y a de la place pour chacun d’entre nous dans le royaume de Dieu.

Jésus se présente aux Pharisiens comme la porte ouverte à l’étranger au réfugié.

C’était vrai à cette époque et c’est encore vrai aujourd’hui…

Cette porte est également ouverte aux pauvres comme aux riches, aux biens portants comme aux malades mais aussi aux justes comme aux pécheurs, aux brebis égarées qui sont loin de Dieu, à tous ceux et celles qui cherchent à donner un sens à leur vie en Dieu.

Cette porte, Jésus donc, est comme un lieu de passage, un lieu de passage et de transformation…

Passer la porte, passer par Jésus, c’est accepter de se laisser transformer par lui.

Si notre volonté est d’entrer dans le royaume de Dieu, nous ne pouvons le faire que par Jésus, en suivant les commandements qu’il nous a laissés, et en acceptant la transformation qui fera de nous des brebis dignes d’entrer dans le royaume de Dieu.

Nous sommes tellement importants aux yeux de Dieu qu’il ne veut perdre aucun d’entre nous et si nous nous égarons, il vient nous chercher comme le berger se met à la recherche d’une brebis perdue.

Par le sacrement du baptême, celui de l’Eucharistie, celui de notre confirmation nous nous sommes engagés à la suite des apôtres.

Avant de partir Jésus leur a confié la responsabilité de témoigner !

C’est ce qu’il nous demande à nous aussi…

Aux apôtres comme à nous, il confie le rôle de mener nos frères et nos sœurs en humanité, vers la porte qu’il est pour nous.

Nous sommes donc les portiers de Dieu !

Et chaque fois que nous nous levons pour poursuivre l’œuvre de Jésus, chaque fois que nous aidons un de nos frères dans la peine, chaque fois que nous nous investissons au service des autres, c’est ce rôle de portier que nous avons…

Alors vous me direz peut-être « Un portier… il aurait pu trouver une autre comparaison un peu plus reluisante… Ouvrir la porte… C’est pas ce qu’il y a de mieux »

Et au contraire !

Cette mission, aussi humble qu’elle puisse paraître est essentielle…

Sans portier, personne ne peut trouver la porte…

Sans portier, personne n’entre dans la bergerie…

Les témoins que nous sommes montrent à leurs frères où se trouvent la porte et surtout comment il faut faire pour la franchir !

Notre façon de vivre, nos actes au service des autres, notre pratique de la lecture de La Parole et notre participation active à l’Eucharistie sont autant de témoignages qui leur permettront de voir comment il faut faire.

Je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, Dieu a BESOIN de nous pour l’aider à construire son royaume !

Le monde dans lequel nous nous trouvons n’est pas toujours très réjouissant.

Chaque jour les journaux nous délivrent notre lot de catastrophes, de crimes, de guerres et tout un tas d’autres évènements plus tristes les uns que les autres.

Et bien c’est dans ce monde que nous sommes envoyés pour être les témoins de Jésus, les portiers de Dieu…

Notre mission est de montrer le Christ, ce berger pour toute l’humanité.

Seigneur, tu es en nous cette porte ouverte par laquelle nous passons de la tristesse à la joie, de la mort à la vie, du doute à la confiance.

Aide nous tous, là où nous nous trouvons et tels que nous sommes à témoigner de l’invitation de Dieu qui aime tous les hommes et veut tous les sauver.

Amen.

dimanche 8 mai 2011

2011-05-08 - A - Apparition aux disciples d'Emmaüs - Luc - 24 - 13 à 35

Evangile de Jésus Christ selon Saint Luc 24, 13-35

Le troisième jour après la mort de Jésus, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient ensemble de tout ce qui s'était passé.

Or, tandis qu'ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s'approcha, et il marchait avec eux.

Mais leurs yeux étaient aveuglés, et ils ne le reconnaissaient pas.

Jésus leur dit : « De quoi causiez-vous donc, tout en marchant ? » Alors, ils s'arrêtèrent, tout tristes.

L'un des deux, nommé Cléophas, répondit : « Tu es bien le seul de tous ceux qui étaient à Jérusalem à ignorer les événements de ces jours-ci. »

Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth : cet homme était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple.

Les chefs des prêtres et nos dirigeants l'ont livré, ils l'ont fait condamner à mort et ils l'ont crucifié.

Et nous qui espérions qu'il serait le libérateur d'Israël ! Avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c'est arrivé.

A vrai dire, nous avons été bouleversés par quelques femmes de notre groupe. Elles sont allées au tombeau de très bonne heure, et elles n'ont pas trouvé son corps ; elles sont même venues nous dire qu'elles avaient eu une apparition : des anges, qui disaient qu'il est vivant.

Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l'avaient dit ; mais lui, ils ne l'ont pas vu. »

Il leur dit alors : « Vous n'avez donc pas compris ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes !

Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ? »

Et, en partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur expliqua, dans toute l'Écriture, ce qui le concernait.

Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d'aller plus loin.

Mais ils s'efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous : le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.

Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna.

Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.

Alors ils se dirent l'un à l'autre : « Notre cœur n'était-il pas brûlant en nous, tandis qu'il nous parlait sur la route, et qu'il nous faisait comprendre les Écritures ? »

A l'instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :

« C'est vrai ! le Seigneur est ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »

A leur tour, ils racontaient ce qui s'était passé sur la route, et comment ils l'avaient reconnu quand il avait rompu le pain.

Les disciples d’Emmaüs !

Voilà deux hommes bien malheureux !

Ils avaient tout quitté pour suivre un certain Jésus en qui ils avaient mis tous leurs espoirs et ce Jésus est mort.

Comme beaucoup, ils avaient cru eux aussi qu’il les délivrerait de l’occupant romain mais sans doute aussi un peu de la puissance un peu trop présente des grands prêtres…

Maintenant que Jésus est mort, ils rentrent chez eux pour reprendre une vie qu’ils avaient abandonnée pour le suivre…

Reprendre leur vie et sans doute essayer de se faire oublier un peu…

S’être montré publiquement avec un homme qui a bravé l’autorité romaine, surtout si cet homme est mort, c’est prendre le risque de subir soi-même des représailles…

Mieux vaut être prudent, on est seulement à deux heures de marche de Jérusalem, on ne sait jamais…

Et tandis qu’ils marchent et parlent entre eux, quelqu’un les rejoint…

Nous le savons nous qui avons mainte et mainte fois entendu cet Evangile, cet inconnu n’en est pas un…

Jésus est là qui ne souhaite pas tout de suite se faire reconnaître…

Et eux, tout à leur tristesse, ne voient pas qui il est !

Ils sont tous deux tellement profondément englués dans leur tristesse qu’ils vont jusqu’à lui dire « Tu es bien le seul de tous ceux qui étaient à Jérusalem à ignorer les événements de ces jours-ci ».

Ils vont même jusqu’à lui confier qu’ils ont été troublés par ces femmes qui pourtant étaient de leur groupe et qui sont allées au tombeau de bon matin mais sans trouver le corps

Ce « sans trouver le corps » nous dit clairement qu’ils ne croient pas encore en la résurrection…

Mais qui sont-ils pour être aveugles à ce point ?

Je suis sur que comme moi, vous vous dites qu’à leur place, nous l’aurions reconnu tout de suite…

Et pourtant, ce n’est pas seulement à ces deux disciples que s’adresse cet Evangile, mais également à nous tous !

Et nous ne sommes pas si loin d’eux que nous l’imaginons…

Nous leur ressemblons même beaucoup !

Quand des difficultés se trouvent sur notre chemin, quand notre vie est difficile, ne tournons nous pas nous aussi le dos à Jérusalem et à nos espérances ?

Quand nous sommes tristes, que nous nous sentons accablés par les difficultés, quand nous nous décourageons, ne gardons nous pas nous aussi nos yeux rivés sur nos difficultés, à vouloir les résoudre dans notre pauvre humanité, plutôt que de nous en remettre au Seigneur et de croire ainsi au ressuscité ?

Tous comme ces deux hommes qui marchent dans la peine, nous sommes cependant sans cesse rejoints par Jésus.

Il marche à nos côtés, se montre et nous parle… mais nous, les yeux et l’esprit tournés vers nos malheurs, vers notre orgueil aussi, nous sommes sourds et aveugles à sa présence !

Et pourtant, nous le savons, nous le croyons, Il est Jésus-Christ, il est l’ « Emmanuel » ce qui veut bien dire « Dieu avec nous »….

Et il n’est pas seulement avec nous dans les bons moments, ca serait trop facile…

Il est également, et surtout même, avec nous dans les moments les plus difficiles de notre vie…

Il attend juste de nous que nous lui ouvrions réellement la porte de notre cœur et celle de notre vie !

Il est mort sur la croix pour délivrer notre monde du péché et nous donner son amour.

Il a souffert comme un homme, Il est mort comme un homme, pour nous montrer à quel point il est proche de nous, de notre humanité…

Puisque Jésus a souffert comme nous souffrons… Qui mieux que lui peut comprendre ce que nous ressentons quand nous avons mal ?

Alors pourquoi tant tarder à lui confier nos douleurs et nos difficultés ?

Car après tout nous le savons bien, il ne demande qu’à nous aider, à les porter avec nous, nous les rendre plus légères et finalement nous permettre de ne plus les voir !

Mais rassurez-vous, nous ne sommes pas les seuls à ne pas le reconnaître…

C’est ce qui est arrivé aux disciples d’Emmaüs dont nous parle cet Evangile…

C’est aussi ce qui est arrivé à Marie-Madeleine qui voyant le Christ au matin de la résurrection le prend pour un jardinier…

C’est encore ce qui est arrivé aux apôtres eux-mêmes qui pensaient voir un fantôme la première fois qu’il leur est apparu dans la maison alors qu’elle était fermée…

Cela nous montre simplement que nos sens seuls, nos yeux et nos oreilles, ne suffisent pas à reconnaître le ressuscité

« Heureux ceux qui croient sans avoir vu » nous disait l’Evangile de la semaine dernière… et cela résume tout…

Nous avons besoin d’être conduits au-delà de nos sens… et en nous faisant franchir cette limite, c’est à un acte de Foi que Jésus nous invite. C’est ce qu’il fait avec les disciples de l’Evangile d’aujourd’hui…

Leurs yeux, leurs oreilles, pourraient très bien le reconnaître, mais il faut qu’ils franchissent également le seuil de la foi… Il faut qu’ils croient dans leur cœur, au-delà de ce que leurs yeux et leurs oreilles mettent cependant en évidence.

Et il y a au moins deux étapes pour cela…

La première c’est l’étape que vivent les disciples d’Emmaüs tandis qu’ils cheminent avec Jésus sur la route.

Ce dernier les ouvre à l’intelligence de l’écriture…

C’est en écoutant et en partageant très régulièrement la parole de Dieu que nous pouvons retrouver l’espoir et retrouver la lumière.

Pourquoi faut-il le faire régulièrement ?

Et bien tout simplement parce que la Bible est le reflet permanent de notre vie… Si nous la lisons et la partageons attentivement et régulièrement, nous verrons alors qu’elle éclaire les différentes situations heureuses ou malheureuses de nos vies.

La Bible ne nous parle que si nous voulons qu’elle nous parle et si nous voulons la faire parler.

Et nous pouvons bien sentir dans le récit de ce jour que plus le chemin avance et plus les disciples écoutent la Parole, plus ils s’éclairent… Plus ils retrouvent espoir.

La seconde étape c’est cette phrase que prononcent les disciples : « Reste avec nous… »

Ils viennent de retrouver un peu d’espoir et de force dans les paroles que cet étranger vient de leur partager et ils ne veulent pas que cela s’arrête…

Et là, l’acte de foi dont de parlais plus haut s’accomplit…

« Il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent » nous dit le Saint Luc.

Et c’est ainsi que nous aussi, « armés » si j’ose dire, de la parole dont nous faisons un partage régulier et de notre participation active et régulière à l’Eucharistie, nous pourrons, tout comme les disciples d’Emmaüs, nous ressourcer dans le Christ et renouveler chaque jour notre foi pour en vivre et en témoigner à ceux qui nous entourent.

Amen.