Nativité du
Seigneur
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Messe de la veille au soir
1ère lecture : Le bonheur
de Sion, épousée par son Dieu (Is 62, 1-5)
Lecture du livre d'Isaïe
Pour la cause de Jérusalem je ne me tairai
pas, pour Sion je ne prendrai pas de repos, avant que sa justice ne se lève
comme l'aurore et que son salut ne flamboie comme une torche.
Les nations verront ta justice, tous les rois verront ta gloire. On t'appellera d'un nom nouveau, donné par le Seigneur lui-même.
Tu seras une couronne resplendissante entre les doigts du Seigneur, un diadème royal dans la main de ton Dieu.
On ne t'appellera plus : « La délaissée », on n'appellera plus ta contrée : « Terre déserte », mais on te nommera : « Ma préférée », on nommera ta contrée : « Mon épouse », car le Seigneur met en toi sa préférence et ta contrée aura un époux.
Comme un jeune homme épouse une jeune fille, celui qui t'a construite t'épousera. Comme la jeune mariée est la joie de son mari, ainsi tu seras la joie de ton Dieu.
Les nations verront ta justice, tous les rois verront ta gloire. On t'appellera d'un nom nouveau, donné par le Seigneur lui-même.
Tu seras une couronne resplendissante entre les doigts du Seigneur, un diadème royal dans la main de ton Dieu.
On ne t'appellera plus : « La délaissée », on n'appellera plus ta contrée : « Terre déserte », mais on te nommera : « Ma préférée », on nommera ta contrée : « Mon épouse », car le Seigneur met en toi sa préférence et ta contrée aura un époux.
Comme un jeune homme épouse une jeune fille, celui qui t'a construite t'épousera. Comme la jeune mariée est la joie de son mari, ainsi tu seras la joie de ton Dieu.
2ème lecture : L'histoire
du salut aboutit au Christ (Ac 13, 16-17.22-25)
Lecture
du livre des Actes des Apôtres
Invité à prendre la parole dans la
synagogue d'Antioche de Pisidie, Paul se leva, fit un signe de la main et dit :
« Hommes d'lsraël, et vous aussi qui adorez notre Dieu, écoutez :
Le Dieu d'Israël a choisi nos pères ; il a fait grandir son peuple pendant le séjour en Égypte et, par la vigueur de son bras, il l'en a fait sortir.
Plus tard il a suscité David pour le faire roi, et il lui a rendu ce témoignage : J'ai trouvé David, fils de Jessé, c'est un homme selon mon cœur ; il accomplira toutes mes volontés.
Et, comme il l'avait promis, Dieu a fait sortir de sa descendance un sauveur pour Israël : c'est Jésus, dont Jean Baptiste a préparé la venue en proclamant avant lui un baptême de conversion pour tout le peuple d'Israël.
Au moment d'achever sa route, Jean disait : 'Celui auquel vous pensez, ce n'est pas moi. Mais le voici qui vient après moi, et je ne suis pas digne de lui défaire ses sandales.' »
Le Dieu d'Israël a choisi nos pères ; il a fait grandir son peuple pendant le séjour en Égypte et, par la vigueur de son bras, il l'en a fait sortir.
Plus tard il a suscité David pour le faire roi, et il lui a rendu ce témoignage : J'ai trouvé David, fils de Jessé, c'est un homme selon mon cœur ; il accomplira toutes mes volontés.
Et, comme il l'avait promis, Dieu a fait sortir de sa descendance un sauveur pour Israël : c'est Jésus, dont Jean Baptiste a préparé la venue en proclamant avant lui un baptême de conversion pour tout le peuple d'Israël.
Au moment d'achever sa route, Jean disait : 'Celui auquel vous pensez, ce n'est pas moi. Mais le voici qui vient après moi, et je ne suis pas digne de lui défaire ses sandales.' »
Evangile : Les origines de
Jésus Christ (Mt 1, 1-25 (lecture brève 1, 18-25))
Alléluia.
Alléluia.
Demain
sera détruit le péché de la terre, et sur nous régnera le Sauveur du monde.
Alléluia.
Commencement
de l'Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Voici la table des origines de
Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham :
Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères,
Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram,
Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone,
Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé,
Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d'Ourias, engendra Salomon,
Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa,
Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias,
Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias,
Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias,
Josias engendra Jékonias et ses frères à l'époque de l'exil à Babylone.
Après l'exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel,
Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim ,Éliakim engendra Azor,
Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud,
Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob,
Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ (ou Messie).
Le nombre total des générations est donc : quatorze d'Abraham jusqu'à David, quatorze de David jusqu'à l'exil à Babylone, quatorze de l'exil à Babylone jusqu'au Christ.
Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret.
Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ;
elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse,
mais il n'eut pas de rapports avec elle ; elle enfanta un fils, auquel il donna le nom de Jésus.
Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères,
Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram,
Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone,
Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé,
Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d'Ourias, engendra Salomon,
Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa,
Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias,
Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias,
Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias,
Josias engendra Jékonias et ses frères à l'époque de l'exil à Babylone.
Après l'exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel,
Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim ,Éliakim engendra Azor,
Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud,
Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob,
Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ (ou Messie).
Le nombre total des générations est donc : quatorze d'Abraham jusqu'à David, quatorze de David jusqu'à l'exil à Babylone, quatorze de l'exil à Babylone jusqu'au Christ.
Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret.
Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ;
elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse,
mais il n'eut pas de rapports avec elle ; elle enfanta un fils, auquel il donna le nom de Jésus.
Messe de la nuit
1ère lecture : Le prince
de la paix (Is 9, 1-6)
Lecture
du livre d'Isaïe
Le peuple qui marchait dans
les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays
de l'ombre, une lumière a resplendi.
Tu as prodigué l'allégresse, tu as fait grandir la joie : ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit en faisant la moisson, comme on exulte en partageant les dépouilles des vaincus.
Car le joug qui pesait sur eux, le bâton qui meurtrissait leurs épaules, le fouet du chef de corvée, tu les as brisés comme au jour de la victoire sur Madiane.
Toutes les chaussures des soldats qui piétinaient bruyamment le sol, tous leurs manteaux couverts de sang, les voilà brûlés : le feu les a dévorés.
Oui ! un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l'insigne du pouvoir est sur son épaule ; on proclame son nom : « Merveilleux-Conseiller, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix ».
Ainsi le pouvoir s'étendra, la paix sera sans fin pour David et pour son royaume. Il sera solidement établi sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Voilà ce que fait l'amour invincible du Seigneur de l'univers.
Tu as prodigué l'allégresse, tu as fait grandir la joie : ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit en faisant la moisson, comme on exulte en partageant les dépouilles des vaincus.
Car le joug qui pesait sur eux, le bâton qui meurtrissait leurs épaules, le fouet du chef de corvée, tu les as brisés comme au jour de la victoire sur Madiane.
Toutes les chaussures des soldats qui piétinaient bruyamment le sol, tous leurs manteaux couverts de sang, les voilà brûlés : le feu les a dévorés.
Oui ! un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l'insigne du pouvoir est sur son épaule ; on proclame son nom : « Merveilleux-Conseiller, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix ».
Ainsi le pouvoir s'étendra, la paix sera sans fin pour David et pour son royaume. Il sera solidement établi sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Voilà ce que fait l'amour invincible du Seigneur de l'univers.
2ème lecture : La grâce de
Dieu s'est manifestée (Tt 2, 11-14)
Lecture
de la lettre de saint Paul Apôtre à Tite
La grâce de Dieu s'est
manifestée pour le salut de tous les hommes.
C'est elle qui nous apprend à rejeter le péché et les passions d'ici-bas, pour vivre dans le monde présent en hommes raisonnable, justes et religieux,
et pour attendre le bonheur que nous espérons avoir quand se manifestera la gloire de Jésus Christ, notre grand Dieu et notre Sauveur.
Car il s'est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien
C'est elle qui nous apprend à rejeter le péché et les passions d'ici-bas, pour vivre dans le monde présent en hommes raisonnable, justes et religieux,
et pour attendre le bonheur que nous espérons avoir quand se manifestera la gloire de Jésus Christ, notre grand Dieu et notre Sauveur.
Car il s'est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien
Evangile : Naissance de
Jésus (Lc 2, 1-14)
Alléluia.
Alléluia.
Je
vous annonce une grande joie. Aujourd'hui nous est né un Sauveur : c'est le
Messie, le Seigneur !
Alléluia.
(cf. Lc 2, 10-11)
Évangile
de Jésus Christ selon saint Luc
En ces jours-là, parut un édit
de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre — ce premier
recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. —
Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine.
Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David.
Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter.
Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.
L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte,
mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur.
Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »
Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine.
Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David.
Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter.
Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.
L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte,
mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur.
Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »
Messe de l'aurore
1ère lecture : « Voici ton
Sauveur qui vient » (Is 62, 11-12)
Lecture
du livre d'Isaïe
Voici la parole que le Seigneur
fait retentir jusqu'aux extrémités de la terre ; Dites à la fille de Sion :
Voici ton Sauveur qui vient, le fruit de sa victoire l'accompagne et ses
trophées le précèdent.
On vous appellera : « Peuple-saint », « Rachetés-par-le-Seigneur », et toi, on t'appellera : « La-Désirée », « La-Ville-qui-n'est-plus-délaissée ».
On vous appellera : « Peuple-saint », « Rachetés-par-le-Seigneur », et toi, on t'appellera : « La-Désirée », « La-Ville-qui-n'est-plus-délaissée ».
2ème lecture : Dieu a
manifesté sa tendresse pour les humains (Tt 3, 4-7)
Lecture
de la lettre de saint Paul Apôtre à Tite
Dieu, notre Sauveur, a manifesté
sa bonté et sa tendresse pour les homme ;
il nous a sauvés. Il l'a fait dans sa miséricorde, et non pas à cause d'actes méritoires que nous aurions accomplis par nous-mêmes. Par le bain du baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l'Esprit Saint.
Cet Esprit, Dieu l'a répandu sur nous avec abondance, par Jésus Christ notre Sauveur ;
ainsi, par sa grâce, nous sommes devenus des justes, et nous possédons dans l'espérance l'héritage de la vie éternelle.
il nous a sauvés. Il l'a fait dans sa miséricorde, et non pas à cause d'actes méritoires que nous aurions accomplis par nous-mêmes. Par le bain du baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l'Esprit Saint.
Cet Esprit, Dieu l'a répandu sur nous avec abondance, par Jésus Christ notre Sauveur ;
ainsi, par sa grâce, nous sommes devenus des justes, et nous possédons dans l'espérance l'héritage de la vie éternelle.
Evangile : Les bergers à
la crèche (Lc 2, 15-20)
Alléluia.
Alléluia.
Gloire
à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime.
Alléluia.
(Lc 2, 14)
Évangile
de Jésus Christ selon saint Luc
Lorsque les anges
eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux : «
Allons jusqu'à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, et que le Seigneur nous a
fait connaître. »
Ils se hâtèrent d'y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.
Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant.
Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.
Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé.
Ils se hâtèrent d'y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.
Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant.
Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.
Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé.
Messe du jour
1ère
lecture : La bonne nouvelle (Is 52, 7-10)
Lecture
du livre d'Isaïe
Comme il est beau de voir courir
sur les montagnes le messager qui annonce la paix, le messager de la bonne
nouvelle, qui annonce le salut, celui qui vient dire à la cité sainte : « Il
est roi, ton Dieu ! »
Écoutez la voix des guetteurs, leur appel retentit, c'est un seul cri de joie ; ils voient de leurs yeux le Seigneur qui revient à Sion.
Éclatez en cris de joie, ruines de Jérusalem, car le Seigneur a consolé son peuple, il rachète Jérusalem !
Le Seigneur a montré la force divine de son brasaux yeux de toutes les nations. Et, d'un bout à l'autre de la terre, elles verront le salut de notre Dieu.
Écoutez la voix des guetteurs, leur appel retentit, c'est un seul cri de joie ; ils voient de leurs yeux le Seigneur qui revient à Sion.
Éclatez en cris de joie, ruines de Jérusalem, car le Seigneur a consolé son peuple, il rachète Jérusalem !
Le Seigneur a montré la force divine de son brasaux yeux de toutes les nations. Et, d'un bout à l'autre de la terre, elles verront le salut de notre Dieu.
2ème
lecture : Le Fils, révélation définitive de Dieu (He 1, 1-6)
Commencement
de la lettre aux Hébreux
Souvent, dans le
passé, Dieu a parlé à nos pères par les prophètes sous des formes fragmentaires
et variées ;
mais, dans les derniers temps, dans ces jours où nous sommes, il nous a parlé par ce Fils qu'il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes.
Reflet resplendissant de la gloire du Père, expression parfaite de son être, ce Fils, qui porte toutes choses par sa parole puissante, après avoir accompli la purification des péchés, s'est assis à la droite de la Majesté divine au plus haut des cieux ;
et il est placé bien au-dessus des anges, car il possède par héritage un nom bien plus grand que les leurs.
En effet, Dieu n'a jamais dit à un ange : Tu es mon Fils, aujourd'hui je t'ai engendré. Ou bien encore : Je serai pour lui un père, il sera pour moi un fils.
Au contraire, au moment d'introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que tous les anges de Dieu se prosternent devant lui.
mais, dans les derniers temps, dans ces jours où nous sommes, il nous a parlé par ce Fils qu'il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes.
Reflet resplendissant de la gloire du Père, expression parfaite de son être, ce Fils, qui porte toutes choses par sa parole puissante, après avoir accompli la purification des péchés, s'est assis à la droite de la Majesté divine au plus haut des cieux ;
et il est placé bien au-dessus des anges, car il possède par héritage un nom bien plus grand que les leurs.
En effet, Dieu n'a jamais dit à un ange : Tu es mon Fils, aujourd'hui je t'ai engendré. Ou bien encore : Je serai pour lui un père, il sera pour moi un fils.
Au contraire, au moment d'introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que tous les anges de Dieu se prosternent devant lui.
Evangile
: Le Verbe s'est fait chair (Jn 1, 1-18 (lecture brève : 1, 1-5.9-14))
Alléluia.
Alléluia.
Aujourd'hui
la lumière a brillé sur la terre. Peuples de l'univers, entrez dans la clarté
de Dieu ; venez tous adorez le Seigneur.
Alléluia.
Commencement
de l'Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Au commencement
était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le
Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce :
après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce :
après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.
Cette fois ca y est c’est Noël !
Cette fête, ca fait des semaines que nous la préparons…
Nous avons prévu les cadeaux que peut-être nous nous sommes déjà
offerts et nous sommes pourléchés les babines de ces bons petits plats que nous
avons maintenant engloutis.
Si nous venons régulièrement à la messe, depuis quatre semaines,
les textes de l’Avent nous ont également invités à nous préparer
spirituellement à cette merveilleuse fête du calendrier liturgique.
D’année en année, c’est ainsi que nous procédons…
Mais d’année en année, matraqués que nous sommes par les
publicités qui nous font chaque fois d’avantage percevoir le côté commercial de
Noël, est-ce que nous ne finissons pas par oublier le vrai sens de cette
fête ?
Ce soir, à nos tables, qui était le principal invité ?
Qui d’entre nous a encore une vraie crèche qui trône dans son
salon, plus belle et plus éclairée que le sapin au pied duquel nous n’avons
bien évidemment pas oublié de déposer nos cadeaux ?
Et du coup il y a une question complémentaire… que sommes nous
réellement venus faire dans cette église ce soir/cette nuit/ce matin ?
Est-ce devenu une simple étape traditionnelle dans la nuit de Noël
avant d’aller nous coucher ?
Et pourtant ce soir, c’est nous les invités… Nous sommes rassemblés
autour de Celui qui nous invite à SA
fête…
Et cette fête, ce Noël qui revient chaque année, ce n’est pas
l’anniversaire d’un évènement d’autrefois, un évènement qui s’éloignerait
chaque année d’avantage dans un passé et dont les hommes se souviennent de
moins en moins.
Noël, c’est chaque année, Jésus qui continue à vouloir naître – ou
renaître – dans la vie de chacune et chacun d’entre nous et dans le monde qui
nous entoure.
Noël, c’est ca le grand cadeau, c’est le cadeau que Dieu nous
fait !
Et même si vous avez reçu des cadeaux les plus somptueux les uns
que les autres, ils ne sont que pacotilles au regard du cadeau de Dieu !
Noël, c’est une bonne nouvelle pour « Le peuple qui marchait dans les ténèbres » et qui « a vu se lever une grande lumière » nous
dit Isaïe dans la première lecture…
Et quoique nous pourrions dire, nous tous qui sommes ici réunis
nous avons bien besoin de cette bonne nouvelle, de cette grande lumière dans
les ténèbres de nos vies et celles de notre monde que sont les guerres, la
violence, l’égoïsme, l’indifférence, l’exclusion, etc… etc…
Noël n’est pas seulement une parenthèse dans notre année, un moyen
de le fuir comme le sont tous les moyens de consommation à notre disposition,
si tenté bien entendu que nous ayons la possibilité de nous les offrir !
Noël, c’est une seule et bonne nouvelle qu’il est important de
nous répéter sans cesse : Aujourd’hui nous est né un sauveur !
Et là vous vous dites que vous avez déjà entendu cette phrase…
Peut-être même fait-elle rengaine dans vos têtes…
Il y en a peut-être même parmi vous qui se disent que c’est la
même « soit disant » bonne nouvelle qui vous a déjà été annoncée
l’année dernière et l’année d’avant et encore d’avant et que cela n’a pas
empêché les gens de mourir dans l’horreur des tours du 11 septembre, les jeunes
enfants de se faire massacrer dans leur école il y a dix jours ou encore vos
proches de disparaître terrassés par la maladie et bien d’autres douleurs encore
qui ont accablé notre monde et nos vies.
Et pourtant je n’ai pas peur de vous le redire :
Aujourd’hui nous est né un Sauveur !
Aujourd’hui Dieu se fait homme parmi nous !
Mais alors pourquoi est-ce que ca ne change pas les choses ?
Pourquoi est-ce que notre monde ne s’améliore pas comme nous le
voudrions ?
Et bien au risque de vous choquer, je dirais que c’est peut-être tout
simplement parce que nous ne le voulons pas suffisamment…
Les siècles ont passés sans que la loi des hommes n’améliore les
choses…
Peut-être est-il réellement temps de nous mettre à l’écoute de
celle que la parole de Dieu nous transmet et qui se résume en un mot :
Aimer !
Aimer comme Dieu qui nous offre son Fils pour nous montrer son
Amour… Pour que nous ayons un modèle à imiter sans réserve…
Il n’appartient qu’à nous de changer les choses en acceptant
d’aimer les autres à l’image du Seigneur !
Mais comment faire ?
« L’aimer lui ? Ah
non c’est pas possible, il m’en a fait trop voir »
« Aimer ? J’ai
bien essayé une fois, mais j’ai été trahi(e), alors non merci, plus pour moi »
« Et puis moi je veux
bien aimer les autres mais si je m’y mets tout seul dans mon coin je vais avoir
l’air fin ? On va me prendre pour un abruti et tout le monde va se moquer
de moi ! »
En êtes vous si certains ?
Se moque t’on de Sœur Emmanuelle parce qu’elle a décidé de se
consacrer aux pauvres ?
L’Abbé Pierre n’est pas considéré comme un illuminé parce qu’il a
lancé son appel pendant l’hiver 54 ?
Et Mère Thérésa a fait beaucoup de disciples depuis qu’elle a
décidé de venir en aide aux petits chiffonniers du Caire ?
Ces personnes, et bien d’autres encore, ont changé les choses
autour d’elles parce qu’un jour elles ont un jour accepté la lumière de Dieu
sur leur vie…
Elles ont changé les choses parce qu’elles ont accepté de se
laisser aimer par quelqu’un qui dépassait leur compréhension d’être humain,
quelqu’un qui les a cependant mis sur le chemin du bonheur, un chemin qui ne
passait pourtant pas par la possession ou le pouvoir sur autrui… c’est tout le
contraire !
Chacune et chacun d’entre nous le sait : Quand on se sent
aimé, on se sent pousser des ailes, on oublie les difficultés et on peut
réaliser des choses merveilleuses, des choses dont parfois on ne se sentait
même pas capable !
Et bien c’est ce qui est arrivé à sœur Emmanuelle, l’Abbé Pierre,
Mère Thérésa et tous les autres…
Ils avaient les mêmes limites que chacune et chacun d’entre, les
mêmes défauts…
Ils avaient aussi les mêmes freins, les mêmes doutes, freins et
doutes que l’amour de Dieu a dissipés, petit à petit rendant possible ce qui
auparavant leur semblait impossible.
Et c’est également ce qui peut nous arriver... si nous le voulons…
C’est à la porte du cœur de chacune et chacun d’entre nous que le
Seigneur vient frapper…
Nous nous sentons trop petits, trop faibles, trop imparfaits, trop
tristes, qu’importe… ca aussi le Seigneur peut le balayer…
Le Christ n’a pas attendu que Pierre soit parfait pour lui confier
son Eglise pas plus qu’il n’a demandé à Zachée de tout corriger dans sa vie avant
d’aller demeurer chez lui et bien il faut de même avec nous.
Chacun d’entre nous avec ses qualités et des défauts est aimé de
Dieu et nous n’aurons jamais fini de découvrir la grandeur de ce cadeau
qu’Il nous fait.
Avec la venue de Jésus, c’est ce cadeau que Dieu nous fait.
Avec la venue de Jésus, Dieu nous rejoint dans notre humanité.
Il est désormais présent dans chaque bonheur et chaque difficulté
de nos vies.
Voilà la bonne nouvelle qui nous est donnée aujourd’hui, voilà la
bonne nouvelle qui peut enfin réellement tout changer dans nos vies…
« Un Enfant nous est
né, un Sauveur nous est donné… » Si nous le voulons.
Amen
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